Thanatonaute : du grec Thanatos "mort" et nautes "navigateur, donc explorateur de la mort.
Ce livre raconte l'histoire de deux jeunes chercheurs sans complexes, voulant relever le défi de partir à la découverte du continent des morts.
Leur guide ? le livre des morts tibétain, des morts égyptiens et aussi les grandes mythologies, les textes sacrés de toutes les religions qui semblent savoir depuis toujours su ce qu'étaient le dernier voyage et le "véritable" paradis.
Jadis tous les hommes avaient peur de la mort. Elle était comme un bruit de fond permanent que nul n'oubliait une seconde. Chacun savait qu'au bout de tous ses actes se trouvait sa propre disparition.
Qu'est qui nous poussés dans cette folie ? je ne sais pas. Peut être quelque chose de tout bête qu'on nomme la curiosité. Peut être aussi le besoin d'aventure dans un monde de plus en plus désœuvré et dépassionné.
Moi dit Raoul, je ne crois pas aux destins pré écrits. Je crois que les hommes font des choix et qu'ils les assument. Ce sont ces choix qui dessinent les destins et ce sont ces choix des hommes qui dessinent peut être l'univers.
Je devait avoir 4 ans, je demandai à ma mère ce que signifiait ce mot : M.O.R.T, ma mère se montra aussi embarrassée que le jour où je lui avais demandé si ses pilules contraceptives pourraient soigner ma toux. Elle me répondit tout de même cela signifie "n'être plus là"
La mort est considérée comme l'un des principaux tabous de l'humanité.
Les Egyptiens croyaient en un au-delà ? Bien sûr. Anubis avec sa tête de chacal, guide le défunt, celui qui tient dans sa main une urne contenant son estomac et ses intestins. Le mort monte dans une barque et soit il est accueille par Râ en personne, soit par un porc. Le porc dévore les âmes damnés qu'il conduit dans l'enfer des malédictions où règnent des bourreaux cruels qui lui feront subir mille supplices.
Si c'est Râ lui-même qui consent à accueillir le mort, tout ira mieux. Le défunt s'installera debout aux cotés des Dieux, et la barque commencera à glisser, halée le long du rivage par une longue corde qui est en fait un boa vivant.
Nos ancêtres croyaient que la mort est un passage de l'état de tout à l'état de rien. Pour mieux supporter cette idée, ils inventèrent des religions.
Chez les Aztèques, ce ne sont pas les mérites acquis pendant la vie terrestre qui déterminent l'existence dans l'au-delà mais les circonstances qui ont entouré la mort. Mourir au combat conduit les Quanteca (compagnons de l'aigle) au Tonatiuhichan, le paradis oriental où le défunt siègera aux côtés du dieu de la guerre.
Le déces par noyade ou par maladie liée à l'eau (comme la lèpre) induit un voyage vers le Tlalocan, le paradis de Tlaloc, le dieu de la pluie.
Chez les Français, le récit des "Thanatonautes" qui sont des prisonniers ou des volontaires, que l'on plonge dans le coma artificiel (expérience NDE). Ils traversent les murs comatiques, appelés "moch" allant de 1 à 6. Et livrent alors ce qui se cache derrière le voyage de la mort.
Moch 1 jean Bresson revient pour dire : Ne mourez pas, après le premier mur c'est ignoble !
Stéfania chichelli avait découvert une vaste lande obscure et noirâtre où elle avait dû lutter contre des bulles de souvenirs particulièrement agressives. La personne affronte son passé...
Après moch 2 environ coma plus 24 minutes, agréables sensations, celle du plaisr !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire